Critique de film


Critique de film

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 Ça d'Andrès Muschietti   🌟🌟🌟
  La créature mythique crée par Stephen King est de retour pour notre plus grand plaisir.

La nouvelle adaptation du roman de Stephen King par le réalisateur de Mammà n'est pas un remake du téléfilm de 1990 , entendons nous bien sur ce point. Il s'agit bel et bien d'une réadaptation du roman, avec des différences, notamment du point de vue de l'époque puisque le film se situe dans les années 80 là ou le roman débutait en 1957. Un choix malin et évident , les années 80 parlent à bien plus de monde et c'est l'époque dans laquelle a baigné Andrès Muschietti lorsqu'il était enfant. 
Est ce que le film de 2017 fait peur ? La réponse n'est peut être pas si simple qu'elle pourrait l’être en apparence. Le roman du King est un véritable roman d'épouvante , cela est indubitable , le téléfilm était plus enfantin et terrorisait moins. Le film de Muschietti lui demeure une énigme. Le résultat final n'est pas aussi effrayant qu'il paraissait l’être, facile d'acquiescer sur ce point, cependant le film détient des scènes horrifiques, gores présentes dans la majorité des films d'horreurs. Cela suffit-il à le rendre effrayant, autant qu'un Conjuring par exemple , la réponse est bien évidemment non. La question qu'il faut véritablement se poser est qu'a voulu faire Muschietti en réalisant ce film bien plus onirique qu'horrifique. 
Tout d'abord montrer une bande de gamins s'amusant et découvrant les réalités de la vie dans les années 80 , ces gamin dans lesquels se reconnait  sans doute Muschietti. Ensuite après Mammà ou il y avait une certaine créature, il ne cache pas son amour des monstres en donnant une certaine allure à Grippe sous , le clown dansant, au passage Bill Skarsgard donne un nouvel élan en incarnant la créature  à sa façon en se distinguant de l'interprétation mémorable de Tim Curry dans le téléfilm. 
Si le film ne fait pas réellement  peur et que parfois l'alchimie du groupe a tendance à se ramollir, il n'est pas pour autant raté, loin de là. La mise en scène de Muschietti nous emporte et finit par nous enfermer à l'intérieur d'un cocon aussi agréable ( lorsque certains membres du club des ratés se rencontrent pour la première fois) que détestable ( quand certains des enfant en plus de devoir combattre la créature sont confrontés à un de leur parent qui est tout sauf rassurant).
Au vu de cette impression mi figue-mi raison que nous laisse le premier opus, on ne peut qu'attendre la suite  prévu pour septembre 2019 avec intérêt. 







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